Que la lumière soit, et le rêve aussi !

Publié le par Fae

Il était une fois une fille qui fouine dans sa boîte mail pour tenter - vainement - de se mettre à jour dans ses réponses. Entre le questionnaire de satisfaction Joliebox et le CR de boulot à clôturer, la fille prends le temps de regarder des courts-métrages envoyés par un ami juré pour un festival de courts-métrages. Si l'ami susnommé a une certaine culture cnématographique, il faut bien avouer que la fille qui nous intéresse n'en a aucune. D'ailleurs, elle a passé ce week-end une des pires soirées de sa vie en revivant - Ô monde cruel - la rupture d'Ally McBeal et Larry.

Larry, pourquoi nous as-tu quittées, tu ne sauras jamais combien nous t'aimions. Mais passons.

 

Il était une fois une fille qui regarde de bon matin des courts-métrages en espagnol, alors que sa prof d'espagnol du lycée était aveugle et qu'il faut bien l'avouer là aussi, c'était pratique pour quitter la salle après l'appel. Rapport au niveau d'espagnol désastreux de la fille. Mme Pollet, si tu nous écoutes, amitiés sincères. Faisant fi des conventions et de la toute-puissance du langage, la fille s'accroche, telle le chat sur sa boite de thon. Après deux visionnages et trois thés, la fille se heurte à un lien cassé.

 

Ah non, se dit-elle, que la lumière d'internet soit avec moi, et les dieux avec Youtube.

Là, sous les yeux énamourés de la fille aux thés, la pépite jaillit. Luminaris, du réalisateur argentin Juan Pablo Zaramella. L'histoire d'un homme qui vit dans un monde où la lumière est une dictature, et qui cherche à s'en échapper.

Il était une fois une fille qui avale un grand bol de poésie, et trouve que la lumière c'est vachement plus intéressant comme débrief du début de semaine que des élections de petits bonhommes énervés. Là.

 

 

 


 

Publié dans Septième Art

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